Qu'est-ce que la souffrance ?

Une certaine personne m'a fait me poser la question... et je sais que cette personne souffre pour de bon, après avoir conclut mon avis là-dessus.
Je connais des gens qui ont souffert au point de remettre en cause leur existence, j'en connais d'autres qui pensent avoir souffert au point de remettre en cause leur existence. Je pense avoir moi aussi déjà souffert, mais pas autant que cette personne.

Au passage, en parlant de souffrance, je parle de celle mentale et psychique, non pas de la torture. La souffrance qu'on vit à cause de trop penser à quelque chose, d'être tourmenté par soi-même, hantés par des pensées qui sont douloureuses sans raisons... De simples petites choses qui retournent notre coeur à l'envers et nous font pleurer jusqu'à nos dernières larmes.
Je connais quelqu'un, qui n'a plus de larmes, et qui n'a plus les forces de pleurer. Il a besoin de quelque chose, mais cette chose est trop loin, et tellement il y pense, il oublie ce que c'est et ne sait plus pourquoi il souffre. Toujours est-il qu'il est tourmenté par un nom, par un sourire, par un creux et un vide dans son coeur... et le voir en pleine migraine sous mes yeux m'a fait réaliser que j'étais vraiment mal placée pour dire avoir souffert...

Bref, j'attends quelques avis avant de lâcher entièrement le mien, et comme celui que j'ai mis au point il y a quelques jours est encore imparfait, je laisserais aussi "cette personne" répondre sur la souffrance, puisque d'après moi c'est celui qui sait le mieux ce que c'est.

La souffrance... on parle de moi dans les exemples ? Nan j'ai juste l'impression.

J'ai effectivement vécu et je vis toujours ces moments ou je ne sais pas quoi faire et où je me tiens la tête en pleurant et en me demandant quoi faire. J'essaye de remonter dans un chemin positif, mais il dérive à chaque fois. Quelque chose me manque, je n'arrive pas à l'attraper, il est trop loin. Sans doute ne le reverrais-je jamais, et tout ça du jour au lendemain. Tout ça à cause d'un maudit départ que je priais qu'il soit un mensonge. Mais forcément, en vivant sans accepter la vérité, on se trompe et on se joue un mauvais tour à soi-même, puis on oublie déjà qui est sensé partir. Lorsqu'on le réalise, c'est trop tard, il est déjà trop loin, les aurevoirs étaient bouclés le jour précédent. On s'en veut, on se hait, on se demande ce qui nous a pris de ne pas agiter le bras en guise d'adieu, et maintenant, il ne reste que du vide. Un vide qui ne sera comblé que par la souffrance.

Bref j'arrête de décrire parce que ça me met de mauvaise humeur, mais je suis prêt à poursuivre face à d'autres points de vue.